PRÉSIDENTIELLE FRANÇAISE 2007

- L'affrontement électoral le plus captivant
depuis le duel Mickey-Donald à Disneyland -




VOTEZ POUR MOI


POURQUOI ?

  • Parce que je suis au-dessus des clivages : regard tourné vers la droite mais kippa à gauche :


  • Parce que de tous les candidats, c'est moi qui ai la plus belle ménora :


    Si je suis élu, c'est cette photo que vous verrez dans toutes les mairies de France :


  • Parce que - vous l'aviez deviné - mon grand amour c'est Israël :


  • Parce que la France - aussi antisémiteuse soit-elle - est un peu ma seconde patrie.

  • Parce que le CRIF (= Crapules Racistes Israéliennes de France) est de mon côté. Quand je serai président, leur fameux dîner de cons aura lieu une fois par mois et sera retransmis en direct, aux frais du contribuable, sur toutes les chaînes publiques et privées.

  • Parce que ce n'est pas pour rien que je me nomme Sarkozy :

       S comme sionisme,
       A comme atlantisme,
       R comme racisme antiarabe et antinoir,
       K comme karchérisation des banlieues,
       O comme obscurantisme,
       Z comme zombification de la vie politique,
       Y comme yslamophobie généralisée.

  • Parce que je suis contre toute forme de communautarisme non-juif.

  • Parce que je veillerai à la stricte application de la loi interdisant le port ostensible de signes religieux contraires à mes convictions.

  • Parce que je rétablirai la peine de mort pour les négationnistes, les révisionnistes, les voleurs de mobylettes et les resquilleurs de la gare du Nord.

  • Parce que, ayant un père hongrois et une mère grecque, je suis particulièrement bien qualifié pour foutre à la porte tous ces immigrés qui veulent s'installer chez nous. (Par "chez nous", j'entends la France - je précise parce que ce n'est pas du tout évident.)

  • Parce qu'avec moi, certains vieux réflexes sont dépassés.
    Alors, si vous

    ne vous trompez surtout pas de bulletin.

  • Parce que même mon cher confrère du FN est bien obligé de reconnaître que je suis le chef de la racaille politicienne de ce pays.

  • Parce que j'ai toujours une matraque sous la main pour taper sur la gueule de ceux qui osent m'appeler "Sarkonazy", "flicus minus", "roquet malsain", "avorton débile", "nain de jardin des beaux quartiers" ou "ex-hippie poisseux" - ou qui se permettent d'écorcher mon nom en y mettant des trémas, style Särközÿ, ëtcëtërï...


  • Parce que Johnny est mon pote. Pour l'instant, il a tout son pognon en Suisse, mais quand je serai président, il m'a promis d'investir en Israël.

  • Parce que j'entreprendrai une grande révolution culturelle. Je commencerai par le Panthéon. Seuls les "Justes" pourront y reposer ; les grands hommes iront dormir ailleurs (j'ai horreur des grands hommes). A la place, on mettra un Musée de l'Holocauste. Sur le fronton on pourra lire : "Au petit Nic (Nic-la-France) l'ordre nouveau reconnaissant."  Ensuite, après restitution à leurs légitimes propriétaires de tous les tableaux volés par quinze générations d'antisémites franchouillards, je transformerai le Louvre en caserne de CRS ; l'aile sud sera réservée à mes copains du Bétar.

    Dans l'enseignement, seront exclus du programme de philosophie tous les penseurs ne reconnaissant pas explicitement le droit à l'existence de l'Etat d'Israël, comme par exemple Platon, Descartes, Kant et Hegel. Ces antisémites seront remplacés par BHL, Finkielcrotte, Glucksmann et Taguieff. Dès 2008, le bac comportera une épreuve obligatoire d'holocaustologie. Des cours quotidiens de sensibilisation à la souffrance juive seront organisés dans toutes les écoles (y compris les écoles maternelles).

  • Parce qu'avec moi, notre pays (je veux dire : le vôtre) participera sans discussion ni murmure à toutes les guerres israélo-américaines qui s'annoncent. Avec ma concurrente, par contre, la France risque de suivre la vieille tactique chiraquienne qui consiste à traîner les pieds et à attendre que le CRIF vous mette le couteau sous la gorge, avant de faire quoi que ce soit contre les terroristes, les islamistes, les arabistes, les pacifistes et les antisémitistes.

  • Parce que, si vous ne votez pas pour moi, il nous faudra beaucoup plus de temps pour désintégrer complètement la France avant de nous lancer dans le "nation building" à l'échelle européenne.

  • Parce que je suis pour une Europe ultra-capitaliste, antisociale, belliciste, rétrograde et anglophone, une Europe dont 55 % d'entre vous n'ont pas voulu parce qu'ils n'en ont pas compris les avantages. En cela je me distingue de ma concurrente.

  • Parce que, étant moi-même un parasite politique assisté qui n'a jamais travaillé de sa vie et toujours vécu aux crochets du contribuable, je suis bien placé pour dénoncer "l'assistanat" (quand il est en faveur des chômeurs, des RMIstes, des précaires, des retraités et des pauvres, pas lorsqu'il prend la forme de cadeaux aux grandes entreprises, aux grosses fortunes, à l'école privée et aux organisations sionistes).

  • Parce que j'ai l'aval de mon parrain américain.

  • Parce que je m'engage à diminuer le CO2 de moitié. Mon slogan : "½CO1 pour 2021 - A bas le gaz carbonique - Feu vert pour Sarko Nic."  Et ça ne vous coûtera que 50 milliards d'euros de plus par an.

  • Parce que vous êtes tous des cons, que les cons sont la majorité et que, finalement, qui se ressemble s'assemble.


    ALORS, VOTEZ SARKOZY ET FERMEZ VOS GUEULES !


    Paris 40 ans après mon élection à la présidence

 
NON, POUR MOI


POURQUOI ?

  • Parce que j'ai tout pour faire l'unanimité : je viens de la gauche tout en marchant d'un pas résolu vers la droite :


  • Parce que ce n'est pas par des signes extérieurs racoleurs que j'affiche ma grande admiration pour la cause sioniste - ma ménora à moi est au fond de mon coeur.

  • Parce que même si je n'ai pas encore le diplôme d'honneur du CRIF, je suis entourée de conseillers aussi pro-israéliens que le nabot que vous voyez en face. Question siono-civisme, je n'ai de leçons à recevoir de personne. D'ailleurs, quand je serai présidente, des gens comme DSK, Fabius, Kouchner et Dray seront dans mon gouvernement. La gauche a toujours été très, très, très proche de l'Etat juif et de sa remarquable idéologie : voyez les Démocrates aux Etats-Unis.

  • Parce que, comme dit Thierry Meyssan dans un article sur la peopolisation de la campagne présidentielle, je dispose de deux atouts supplémentaires par rapport à mon adversaire : mon sexe et mon patronyme. Mon sexe, ne comptez pas sur moi pour vous le montrer - il faudra vous contenter de mes jambes.

    Si je suis élue, c'est cette photo que vous verrez dans toutes les mairies de France :


    Quant à mon royal patronyme, il est - vous ne l'ignorez pas - le meilleur garant de nos valeurs républicaines. En souvenir de la Première République, c'est sous le nom de Ségolène 1ère que je m'installerai à l'Elysée (et au Palais Royal).

  • Parce que ma bravitude est légendaire.

  • Parce que ma politique extérieure sera résolument innovatrice et féminisante. Je préconise, pour 2010, une alliance internationale animée par Elle-a-ri Clintonne, Pussy Livni, Angèla Merdelle et Ma Majesté. Un peu à la manière des triumvirats de l'Antiquité, nous formerons - comme dit mon prof de latin - le premier quatrumnana du 21ème siècle.

    Nous montrerons au monde qu'une femme politique peut être aussi conne - sinon plus - que n'importe quel homme du même nom. En ce qui me concerne, la preuve n'est plus à faire. Je n'aurai peut-être pas de matraque dans mon royal bureau présidentiel, mais que les ennemis d'Israël, de l'Amérique, de l'Europe, de la France, du Poitou-Charentes et des Deux-Sèvres ne se fassent pas d'illusions : malgré mon beau sourire et mon air innocent, je serai intraitable et impitoyable quand il s'agira de...  vous verrez bien.

  • Parce qu'il faut absolument que je sois présidente :


  • Parce que malgré mes 53 ans, je suis quand même plus sexy que la chancelière allemande qui, elle, n'en a que 52 :


  • Parce que je suis une vraie femme d'aujourd'hui - n'est-ce pas, François ?


  • Parce que je n'ai pas vraiment de programme - c'est mieux que d'en avoir un que l'on oublie le lendemain des élections. En principe, je suis pour tout et contre n'importe quoi, selon les circonstances et en fonction de la météo. Mais ce que je dis s'harmonise toujours avec la couleur de ma robe.


  • Parce que, foutue pour foutue, la France (ou du moins ce qu'il en reste) préfère mourir de rire avec moi plutôt que de crever sous la botte de Sarkinochet.

  • Parce que je suis pour une Europe ultra-capitaliste, antisociale, belliciste, rétrograde et anglophone, une Europe dont 55 % d'entre vous n'ont pas voulu parce qu'ils n'en ont pas compris les avantages. En cela je me distingue de mon concurrent.

  • Parce que, moi non plus, je n'aime pas les "assistés" pauvres. Je pratiquerai donc grosso modo la même politique "sociale" que Sarkouille la fripouille. Mais comme je suis plutôt pour la méthode soft, vous n'y verrez que du feu. Je vous le promets : pas de gueule de bois avant la rentrée de septembre.

  • Parce que j'appliquerai à la lettre le pacte hé-conno-hulot-nouveaux-impôts-logiques.

  • Parce que dès 2008, chacun de vous devra payer une taxe climato-carbonique individuelle. Mode de calcul suggéré par mon ministre des Finances Strauss-Kahn : capacité pulmonaire (en litres) × rythme respiratoire (à la minute) × 525.600 (527.040 pour les années bissextiles) × 0,03 €, le tout divisé par 1000.  Trois centimes d'euro le m3 de CO2 expiré, c'est vraiment pas cher, quand on pense que chaque Français fait fondre la banquise de 0,0000012 μm par demi-siècle (les Françaises un peu moins, sauf quand elles sont très bavardes).

  • Parce que c'est certainement la dernière fois qu'une présidentielle française a lieu sans électro-nique électorale à grande échelle (en 2007, on commence modestement avec seulement un million de cobayes ; les Américains, eux, ont l'habitude).


    ALORS, SOYEZ GENTILS ET VOTEZ ROYAL !



ATTENTION

La politique de la France ne se fait pas seulement à Washington, à Tel Aviv, à Bruxelles et à Francfort. Elle ne se fait pas seulement à Wall Street, à la Banque Mondiale, au FMI, à l'OMC et à la BCE. Quand toutes ces capitales et tous ces organismes se sont prononcés, et quand le MEDEF et le CRIF ont donné leur accord, le président (ou la présidente) détermine en toute liberté et en toute souveraineté la politique du pays dans le cadre de ce qui lui reste comme marge de manoeuvre. Ce n'est pas rien, quand même.

Pensez-y lorsque vous irez voter. Mickey ou Donald - toute la différence est là. C'est ce qu'on appelle la "démocratie".

Si vous êtes d'un autre avis, abstenez-vous ou votez pour un candidat qui fera 1 ou 2 % - et qui vous recommandera de choisir "le moindre mal" au second tour.



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